Io ho quello che ho dato
(Gabriele D’Annunzio)
Ardisco, non ordisco
(Gabriele D’Annunzio)
Qui sotto, oltre alla risposta ad alcuni gentili commentatori, troverete materiali utili altrui. In francese, che ovviamente tutti voi conoscete, c’è un’interessante analisi della megatruffa Wikileaks, in cui anche alcuni dei migliori (John PIlger, Michael Moore) sono caduti, ma che ora dovrebbero svegliarsi a vedere le ultime cannonate (immerse al solito in un marasma di notiziole scontate), sparate, in forma di dispacci diplomatici, contro i principali nemici dell’imperialismo e, soprattutto, di Israele: di nuovo Iran e Corea del Nord e poi Venezuela e Siria. C’è anche un’analisi affine di Eric Salerno, da decenni uno dei più acuti e competenti analisti di Medioriente.
Poi, a scanso di suscitare la riprovazione di alcuni duri e puri, essenzialmente vittime di occhiali deformanti, metto anche un paio di eretici: Grillo e Malaparte. Tanto per ribadire che qualche fiore nasce davvero dal fango. Quello dello schematismo settario è un vizio che ci fa perdere ricchezze preziose. Pensate a D’Annunzio, Pirandello, i futuristi, Ezra Pound, tra i massimi letterati ed artisti del nostro tempo, buttati nella spazzatura per volervi vedere solo uno dei loro aspetti, quello negativo, infinitamente secondario rispetto a quanto ci hanno dato di giusto e vero e bello. Poi, per quelli che non ne hanno ancora abbastanza- ma questo post si può anche leggere nel corso di un paio di mesi - c'è un interessante articolo di Schiavone sulla campagna sionista contro la libertà di opinione e di ricerca storica
Rispondo a un paio di interventi al post “Estirpando…” (Davide e Samantha).
Quella degli scontri provocati da infiltrati è una vecchia e sporca teoria strumentale delle sinistre poltronare che vogliono pulirsi una coscienza insozzata dalla paura e dall'ignavia. Che il sistema cerchi di infiltrare i suoi sbirri è un dato scontato, che le rivolte popolari come quelle di Roma, Atene, Londra, Parigi, mondo, siano volute dal sistema e provocate dai suoi agenti è un insulto al coraggio, alla generosità e alla giusta causa di chi affronta, con mezzi ridicoli, la violenza feroce di stati assassini. Ma non li avete visti quelli che a centinaia finalmente non subivano più passivamente quella ferocia? Vi scandalizzate per un bancomat bruciato e non per una banca che per sua natura è un serial killer? Da quando mondo è mondo i simboli sono obiettivi necessari e utili. Da quando mondo e mondo il potere non tollera la rivolta, ma si nutre di pace sociale. Da che mondo e mondo nessuno ti caga se non riesci a rispondere ai tremendi danni che ti vengono inflitti infliggendo danni a tua volta.
Quanto al "glorioso PCI", io non parlo del popolo comunista, dei militanti del PCI, ma di coloro che li hanno anestizzati fino al punto della mutazione genetica di oggi. Nelle lotte del '68-'77 c'erano anche questi del PCI, ma i dirigenti li rinnegavano, erano in combutta con la repressione democristiana, diffamavano una generazione di rivoluzionari, infliggevano le compatibilità di Yalta che dovevano mantenere l'Italia sotto il tallone del capitalismo Usa. C'era addirittura uno dei massimi dirigenti di Berlinguer e Longo, Pecchioli, un farabutto che faceva il ministro degli interni-ombra e incitava alla persecuzione di studenti e operai rivoluzionari. Da sempre gli stalinisti non hanno mai odiato il capitalismo (considerato stupidamente e opportunisticamente – poltrone! paura! - passaggio necessario al socialismo), quanto hanno odiato e odiano chi, essendo genuinamente di sinistra, espone la loro miseria politica e morale. Se oggi siamo nelle condizioni in cui siamo, con i D'Alema,Bersani, Veltroni, Fassino, tutta gente covata nei comitati centrali di Togliatti e successori, lo dobbiamo a quella masnada famelica di greppia borghese. Ma Sofri cosa c'entra? I traditori e gli opportunisti sono un danno collaterale e proprio quelli del PCI ne sanno qualcosa. Più di tutti. Lì un'intera classe dirigente, allevata da capi "indiscutibili" (se non a prezzo di scomunica), ha preso alle spalle la classe operaia e tutto il resto. Proprio quei milioni di bravi compagni di cui tu parli!!!
Fulvio
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13/12/2010 Nous devons évidemment tous supporter WikiLeaks et son fondateur et porte-parole Julian Assange qui, dans cette sale guerre menée dans le monde entier par des États contre la transparence et la franchise, vient d'être arrêté en Grande-Bretagne.
Mais, dans le monde de la politique, les choses ne sont malheureusement jamais aussi innocentes qu'elles n'y paraissent. Selon de nouvelles révélations, avant le dernier « câble gate» Assange auraient conclu avec Israël un accord qui pourrait expliquer pourquoi, d’après le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, les fuites « étaient bonnes pour Israël. »
Quelques commentateurs, en particulier en Turquie et Russie, se demandent pourquoi les centaines de milliers de documents confidentiels divulgués par le site le mois dernier ne contiennent rien qui puisse embarrasser le gouvernement israélien, comme à peu près tous les autres États auxquels se réfèrent les documents.
La réponse semble être un accord secret, conclu entre le «cœur et âme» de Wikileaks, tel que s’est humblement décrit une fois Assange lui-même (1), et des responsables israéliens, qui assurait que tous ces documents seraient « enlevés » avant de le rendu public des autres.
Selon un site Internet arabe de journalisme d’investigation (2), Al-Haqiqa ( la vérité) , Assange a reçu de l'argent de sources israéliennes semi-officielles, et, lors d’un arrangement secret enregistré sur vidéo, leur a promis de ne publier aucun document pouvant nuire à la sécurité ou aux intérêts diplomatiques d'Israël.
Selon les sources de l’article d'Al-Haqiqa, dans les tout derniers mois, devant le « leadership autocratique » et le « manque de transparence » d’Assange, d'anciens volontaires de Wikileaks ont quitté l'organisation.
Lors d’une interview récente accordée au quotidien allemand Die Tageszeitung, l’ancien porte-parole de Wikileaks Daniel Domscheit-Berg a déclaré que lui et d'autres dissidents de Wikileaks s’apprêtent à lancer leur propre tribune de divulgation pour réaliser l’objectif initial de Wikileaks, de partage de fichiers sans limites. (3)
M. Domscheit-Berg, qui est sur le point de publier un livre sur sa vie « à l’intérieur de Wikileaks, » accuse Assange d’agir comme un « roi, » contre la volonté des autres membres, en passant avec des organismes médiatiques des accords qui visent à créer un effet explosif, dont les autres de Wikileaks ne savent pratiquement rien ou rien du tout. (4)
Par ailleurs, les initiés ajoutent que le vif intérêt d’Assange envers les scoops à gros titres signifie que Wikileaks n'est pas en mesure de se « restructurer » pour s’occuper de nouveaux intérêts particuliers. C’est-à-dire que de petites fuites pouvant avoir de l'intérêt pour des gens à un niveau local, sont actuellement négligées par égard aux grosses affaires. (5)
Selon les sources d’Al-Haqiqa, Assange a rencontré des responsables israéliens à Genève plus tôt cette année et a conclu le pacte secret. Le gouvernement d'Israël a semble-t-il en quelque sorte découvert ou s'attendait à ce que soient ébruités un grand nombre de documents concernant les attaques israéliennes au Liban et à
Effectivement, les documents publiés semblent comporter un «vide», portant sur la période de juillet à septembre 2006, durant laquelle ont eu lieu les 33 jours de guerre au Liban.
Est-il possible que, passant seulement leur temps à « jacasser » sur pratiquement toutes les autres questions moyen-orientales sans intérêt, les diplomates et responsables zuniens ( américains) n'aient échangé aucun commentaire ou information sur cet événement crucial ?
À la suite de la fuite (et même avant), le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dans une conférence de presse qu'Israël avait « pris les devants » pour limiter les dommages causés par les fuites, ajoutant qu’« aucun document israélien confidentiel n’a été révélé par Wikileaks. » (6) À la même époque, lors d’une interview pour Time magazine, présentant Netanyahu comme un héros de transparence et d'ouverture, Assange a fait son éloge ! (7)
Selon un autre article (8), un journal libanais de tendance gauche a rencontré deux fois Assange. Lui offrant «une grosse somme d'argent», il a tenté de négocier un marché avec lui pour se procurer des documents relatifs à la guerre de 2006, en particulier le procès-verbal d'une réunion tenue à l'ambassade zunienne de Beyrouth le 24 juillet 2006. Cette réunion est largement considérée comme un «conseil de guerre» entre les parties israéliennes, zuniennes et libanaises qui ont joué un rôle dans la guerre contre le Hezbollah et ses alliés.
Pourtant, les sources confirment que les documents reçus par les journalistes d’Al-Akhbar, concernant chaque jour de 2008 et d’après, ne contiennent rien de valeur. Tout cela ne fait qu’étayer les allégations d’un accord avec Israël.
Pour finir, il pourrait être utile de souligner qu’Assange a pu faire ce qu'il dit avoir fait pour se protéger et assurer la divulgation des documents de manière à dénoncer l'hypocrisie zunienne, dont il se dit obsédé, « aux dépens d’objectifs plus fondamentaux. »
Notes
1) www.wired.com/threatlevel/2010/09/wikileaks-revolt/
(Les notes inédites sur la guerre en Irak ont déclenché une révolte interne chez Wikileaks)
2) www.syriatruth.info/content/view/977/36/
(Selon Daniel Domscheit-Berg, Assange a promis aux Israéliens ne pas publier leurs propres documents)
3) www.taz.de/1/netz/netzpolitik/artikel/1/vom-hacker-zum-popstar/
(À l’origine, Wilileaks voulait mettre autant d’information que possible à la disposition du public ; c’est devenu désormais un très puissant censeur)
4) www.spiegel.de/international/germany/0,1518,732212,00.html
(D’anciens militants de Wikileaks lancent un nouveau site de divulgation)
5) www.spiegel.de/international/germany/0,1518,719619,00.html
(Le porte-parole de Wikileaks démissionne : Seule option pour moi, un départ dans le calme)
6) www.haaretz.com/print-edition/news/netanyahu-wikileaks-revelations-were-good-for-israel-1.327773
(Selon Netanyahu, les révélations de Wikileaks ont été bonnes pour Israël... l’Iran menacerait le monde, comme le confirme le roi Abdallah d’Arabie saoudite... contrairement à ce que prétendent les 60 ans de propagande présentant Israël comme la plus grande menace... Netanyahu a ajouté qu'Israël avait pris les devants pour limiter les dommages causés par les fuites...)
7) www.time.com/time/world/article/0,8599,2034040-2,00.html
8) www.syriatruth.info/content/view/986/36/
Original : WikiLeaks 'struck a deal with Israel' over diplomatic cables leaks, le 7 décembre 2010.
Traduction : Pétrus Lombard
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Il Mossad dietro Wikileaks? «Le notizie sono pro Israele»
pubblicata da Gabriele Repaci il giorno sabato 4 dicembre 2010 alle ore 10.53
di Eric Salerno
ROMA (3 dicembre) - A chi fa gioco il gioco di Wikileaks? Finora poco più di seicento di 251.287 messaggi diplomatici americani “rubati” sono apparsi in rete ma c’è già chi parla di complotto.
Due sono le direttrici indicate: Julian Assange e i suoi collaboratori si vogliono arricchire oppure stanno lavorando per favorire la politica di un governo. Le teorie complottiste abbondano sul web. Nel mirino, quasi sempre, Stati Uniti e Israele. E anche questa volta, in prima linea tra gli accusati, i due Paesi.
In un’intervista alla rivista americana Time il fondatore di Wilkileaks ha fatto le lodi di Netanyahu che, ha detto, è convinto che le rivelazioni aiuteranno la ricerca della pace in Medio Oriente. «Il premier israeliano sostiene che i leader devono parlare in pubblico come parlano nel privato».
I documenti classificati finora pubblicati giocano sicuramente a favore di Tel Aviv. Sia quando i diplomatici americani raccontano come molti leader arabi sono preoccupati per la politica di Teheran, sia quando spiegano che nonostante lo stato formale di belligeranza tra arabi e Israele, esistono ottimi rapporti tra molti paesi del Golfo e il “nemico”.
Wikileaks è nato nel dicembre 2006 e sostiene di «essere stato fondato da dissidenti cinesi, giornalisti, matematici ed esperti di informatica dagli Stati Uniti, Taiwan, Europa, Australia e Sud Africa». E anche se oggi c’è chi sospetta un ruolo dei cinesi nella raccolta e disseminazione dei documenti, molti cinesi vicini al regime sono convinti che Assange e i suoi siano in qualche modo collegati al Mossad, il servizio segreto di Tel Aviv.
Su un sito britannico qualcuno ha trovato “intrigante” una frase di un articolo del giornalista israeliano Yossi Melman, pubblicato sul quotidiano The Independent. Melman mette insieme tre eventi «apparentemente non collegati tra loro». Il primo, la pubblicazione dei documenti molti dei quali riguardano le preoccupazioni del mondo con il programma nucleare iraniano; il secondo, l’assassinio misterioso a Teheran del più importante scienziato nucleare iraniano e il ferimento di un altro; e infine la nomina di Tamir Pardo come nuovo capo del Mossad. «Ma c’è un legame tra di loro. Sono parte dello sforzo interminabile dell’Intelligence israeliana, insieme con le loro controparti in Occidente compreso l’M16 britannico e la Cia americana, per sabotare, ritardare e se possibile per impedire all’Iran di raggiungere il suo scopo di ottenere la sua prima bomba nucleare». Melman non ha voluto chiarire oltre il suo pensiero.
Accuse al Mossad, dopo quelle scontate di Ahmadinejad, sono arrivate ieri anche dalla Turchia, vecchio alleato strategico di Israele ora su posizioni nettamente contrarie alla politica del governo Netanyahu. Huseyin Celik, numero due del partito del premier Erdogan ha indicato che «Israele è soddisfatto» per le rivelazioni. «Ancora prima che i documenti fossero diffusi, già dicevano che “Israele non avrà problemi”». I documenti riservati finora pubblicati, sono imbarazzanti per Erdogan.
Fin qui, le valutazioni di chi cerca motivazioni politiche per “il complotto”. Per altri, il vero obiettivo di Assange e dei suoi collaboratori è di favorire il grande business dell’high-tech, dunque quella portante dell’economia israeliana. Appena venuta fuori la notizia della “fuga”, il governo americano e quelli di molti altri Paesi del mondo si sono messi alla ricerca di sistemi di difesa elettronica per garantire la sicurezza dei loro siti. «E’ un po’ com’è accaduto con la sicurezza negli aeroporti, nei porti e in altre strutture pubbliche dopo i vari allarmi terrorismo», spiega un esperto del settore e ricordando che anche in questo le aziende israeliane sono le più quotate.
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Beppe Grillo
Gli affari di Comunione e LiberaIeri a Roma la voce della Chiesa era assente. Cristo e San Francesco, don Ciotti e padre Zanotelli erano altrove. Le strade della Capitale erano piene di urla, di minacce e di roghi, di manganelli e di sanpietrini, di rabbia popolare e di repressione. Il Vaticano era troppo occupato in Parlamento. Non portava paramenti sacri, né predicava insegnamenti evangelici. I cardinali avevano il volto di Berlusconi, di Tremonti, ma anche di Casini e di Bersani. Una Chiesa di governo e di opposizione, ubiqua in ogni partito nel nome di interessi concreti, terreni, di natura economica e non spirituale. Di affari di 70 miliardi di euro all'anno benedetti dallo Spirito Santo nella forma di Comunione e Liberazione e della Compagnia delle Opere. Don Giussani, il fondatore di CL, voleva portare la Chiesa nella società. I suoi successori hanno trasformato la Chiesa in una società per azioni.
Intervista a Ferruccio Pinotti, giornalista d'inchiesta e autore di "Lobby di Dio"
I tentacoli di Comunione e Liberazione e della Compagnia delle Opere ( espandi | comprimi)
"Sono Ferruccio Pinotti, un giornalista di inchiesta. In questi anni mi sono occupato di indagini scottanti su temi come l’Opus Dei, la morte di Calvi, la massoneria, il rapporto tra Berlusconi e il Vaticano. Con questa nuova inchiesta "Lobby di Dio", la prima su Comunione, Liberazione e la Compagnia delle Opere (CdO), ho affrontato il tema del potere di CL nella società e nell’economia italiana. CL è un mondo in crescita. Nato nel 1954 da un’intuizione di Don Luigi Giussani, ha creato a poco a poco una lobby politica, religiosa, economica e finanziaria,una lobby forte negli affari, attraverso la DdO una realtà che associa 34 mila imprese per un fatturato stimato in almeno 70 miliardi di Euro, che ha rapporti con le principali banche italiane attraverso intese che consentono agli associati della CdO un accesso facilitato al credito, una realtà che conduce e guida, manu militari, una Regione che ha un bilancio pari o superiore a quello di molti Stati del nord Europa, come la Lombardia, con un bilancio di 24,9 miliardi di Euro, ma anche una realtà, CL e CdO, che sta colonizzando vaste aree del Paese come la Calabria, la Sicilia, il Lazio e tante altre realtà italiane, dove i suoi affari sono sempre di più in crescita.
Dietro CL c’è una potente lobby di politici, di imprenditori, di banchieri, basti dire che al meeting di CL è andato quest’anno l’amministratore delegato della FIAT, Marchionne, che non ha esitato a dire "Voi siete il futuro, il futuro è nelle vostre mani". Vi sono big della politica come Silvio Berlusconi, ministri molto importanti attenti a CL, come Tremonti, vi sono banchieri come Corrado Passera, amministratore delegato di Banca Intesa, vi sono tecnici, professori universitari, potenti giornalisti, simpatizzanti di CL tra i quali senz’altro Bruno Vespa, vi è una nomenclatura vaticana importantissima che vede i Cardinali Cafarra, Scola, Biffi e lo stesso Papa Ratzinger. Quindi dietro CL vi è una lobby di persone molto importanti a cui interessa portare avanti i propri interessi.
CL e CdO sono state chiamate in causa da diverse inchieste giudiziarie, una ha riguardato il cosiddetto scandalo "Oil for food" che ha visto coinvolte alcune persone accusate di avere trafficato petrolio durante il periodo dell’embargo imposto all’Iraq occupato, condanna in primo grado che è stata però risolta attraverso la prescrizione in secondo grado. Un’altra inchiesta ha riguardato gli affari della cosiddetta "Cascina", un’impresa vicina a CdO e CL che si occupa di appalti, ristorazione, mense collettive, anche qui ci sono state delle condanne in primo grado, però alcuni filoni di inchiesta si sono spenti nel nulla. Un’altra inchiesta in corso riguarda la CdO del Nord – Est i cui vertici, 10 persone, sono state rinviati a giudizio con l’accusa di truffa per l’appropriazione di fondi nazionali e europei per l’organizzazione di corsi di formazione. Va poi citata un’inchiesta molto importante, "Why not?" che ha scoperchiato come il vasto sistema di potere, di relazione, di scambio della CdO abbia colonizzato la Calabria con una rete di rapporti e di favori che sono stati posti sotto la luce dell’inchiesta del magistrato Luigi De Magistris, un’inchiesta fatta a pezzi proprio perché riguardava il mondo di CdO e CL.
CL e il Vaticano (ma anche Berlusconi e Bersani) ( espandi | comprimi)
Comune e Liberazione ha un forte potere in Vaticano, in quanto è stata sostenuta da Giovanni Paolo II che ne ha dato approvazione nel 1982, ma gode anche del sostegno di Papa Ratzinger, il quale l'ha seguita fin dai tempi in cui era Cardinale, all’interno del Vaticano sono molti i cardinali che proteggono Cl, basti pensare che i cardinali Cafarra e Biffi o al Cardinale Scola, patriarca di Venezia. Questi alti prelati vedono in CL una lobby estremamente docile, utile, pronta a intervenire in sede locale per gli interessi della Chiesa e delle diverse diocesi,un mondo estremamente pratico e operativo riguardo alle esigenze del Vaticane della Chiesa. Un altro aspetto molto importante che riguarda CL e la lobby di Dio è il suo trasversalismo politico, la sua capacità di tessere alleanze da destra e sinistra, esiste infatti uno storico rapporto tra CL e Silvio Berlusconi. Quest’ultimo già nel 1978 inizia a finanziare le attività del "Sabato", il settimanale ciellino che nasce in chiave anticomunista. E proprio nella villa di via Rovani di Berlusconi si tengono i primi incontri del Sabato che radunano una serie di giovani come Roberto Formigoni e molti altri. Berlusconi è tra i primi a partecipare al meeting di CL che ogni anno viene organizzato a partire dal 1980 e riceve in più occasioni un appoggio pubblico espresso da parte di CL e di CdO quale leader politico di rifermento del movimento nell’ambito di un rapporto tra Berlusconi e il Vaticano che vede CL in una funzione forte di mediazione di interessi che riguardano la scuola e molte aree in cui servono finanziamenti governativi.
Anche Tremonti è sensibile agli interessi di CL, tuttavia CL ha saputo intessere accordi forti anche con il mondo della sinistra, in particolare con Pierluigi Bersani, segretario del PD che ogni anno è presente tra gli ospiti d’onore del meeting di CL. La figura di Bersani è fondamentale per CL in quanto è l’uomo che facilita il rapporto tra le cooperative rosse e le aziende della CdO, ma sono vicini a CL anche il sindaco di Firenze Matteo Renzi e altre figure come Rutelli.
CL e le inchieste ( espandi | comprimi)
Tra le varie inchieste che si sono avvicinate a CL pur senza portare a coinvolgimenti espressi di figure di CL e di CdO vi è l’inchiesta "Montesiti e Santa Giulia", un’inchiesta molto complessa che ha riguardato un'area ex Montedison di Milano bonificata su cui doveva sorgere il quartiere Santa Giulia realizzato dall’imprenditore Zunino della società Risanamento, che ha visto strani passaggi di denaro e un interesse della magistratura milanese sulla base della magistratura straniera che si occupava dello smaltimento di rifiuti. Lì è sorto un complesso di indagini sul tema delle bonifiche,un tema molto delicato nel quale vi sono molti interessi e sono stati chiamati in causa imprenditori come Giuseppe Grossi, come Rosanna Gariboldi, detta Lady Abelli in quanto moglie del vicecoordinatore del Pdl, persone ritenute in senso lato vicine o simpatizzanti del mondo di CL e di Roberto Formigoni che ha respinto ogni vicinanza con queste figure, ogni tipo di interesse personale e ha anche mandato di querelare giornalisti che hanno effettuato questo accostamento. Si tratta quindi di vicende oscure tutt’ora al vaglio della magistratura. Oltre a questi aspetti ve ne sono altri che destano preoccupazione in termini di affari e di business, basti pensare che gran parte delle società partecipate della Regione Lombardia, come Infrastrutture Lombarde, Finlombarda, Cestec, Ferrovie Nord, sono guidate da uomini che non fanno mistero di appartenere alla galassia di CL e CdO. Questo suscita delle preoccupazioni perché vi sono business molto importanti in vista come l’Expo 2015 con giganteschi interessi immobiliari in ballo, solamente per Expo 2015 significano 17 miliardi di Euro di investimenti. L'esistenza di un sistema chiuso, composto da uomini di CL che domina la Lombardia, crea preoccupazioni e la necessità di una maggiore attenzione e di una maggiore sorveglianza sulla trasparenza delle procedure di appalto e la libera concorrenza che va garantita."
Intervista a Ferruccio Pinotti, giornalista d'inchiesta e autore di "Lobby di Dio"
I tentacoli di Comunione e Liberazione e della Compagnia delle Opere (
"Sono Ferruccio Pinotti, un giornalista di inchiesta. In questi anni mi sono occupato di indagini scottanti su temi come l’Opus Dei, la morte di Calvi, la massoneria, il rapporto tra Berlusconi e il Vaticano. Con questa nuova inchiesta "Lobby di Dio", la prima su Comunione, Liberazione e la Compagnia delle Opere (CdO), ho affrontato il tema del potere di CL nella società e nell’economia italiana. CL è un mondo in crescita. Nato nel 1954 da un’intuizione di Don Luigi Giussani, ha creato a poco a poco una lobby politica, religiosa, economica e finanziaria,una lobby forte negli affari, attraverso la DdO una realtà che associa 34 mila imprese per un fatturato stimato in almeno 70 miliardi di Euro, che ha rapporti con le principali banche italiane attraverso intese che consentono agli associati della CdO un accesso facilitato al credito, una realtà che conduce e guida, manu militari, una Regione che ha un bilancio pari o superiore a quello di molti Stati del nord Europa, come la Lombardia, con un bilancio di 24,9 miliardi di Euro, ma anche una realtà, CL e CdO, che sta colonizzando vaste aree del Paese come la Calabria, la Sicilia, il Lazio e tante altre realtà italiane, dove i suoi affari sono sempre di più in crescita.
Dietro CL c’è una potente lobby di politici, di imprenditori, di banchieri, basti dire che al meeting di CL è andato quest’anno l’amministratore delegato della FIAT, Marchionne, che non ha esitato a dire "Voi siete il futuro, il futuro è nelle vostre mani". Vi sono big della politica come Silvio Berlusconi, ministri molto importanti attenti a CL, come Tremonti, vi sono banchieri come Corrado Passera, amministratore delegato di Banca Intesa, vi sono tecnici, professori universitari, potenti giornalisti, simpatizzanti di CL tra i quali senz’altro Bruno Vespa, vi è una nomenclatura vaticana importantissima che vede i Cardinali Cafarra, Scola, Biffi e lo stesso Papa Ratzinger. Quindi dietro CL vi è una lobby di persone molto importanti a cui interessa portare avanti i propri interessi.
CL e CdO sono state chiamate in causa da diverse inchieste giudiziarie, una ha riguardato il cosiddetto scandalo "Oil for food" che ha visto coinvolte alcune persone accusate di avere trafficato petrolio durante il periodo dell’embargo imposto all’Iraq occupato, condanna in primo grado che è stata però risolta attraverso la prescrizione in secondo grado. Un’altra inchiesta ha riguardato gli affari della cosiddetta "Cascina", un’impresa vicina a CdO e CL che si occupa di appalti, ristorazione, mense collettive, anche qui ci sono state delle condanne in primo grado, però alcuni filoni di inchiesta si sono spenti nel nulla. Un’altra inchiesta in corso riguarda la CdO del Nord – Est i cui vertici, 10 persone, sono state rinviati a giudizio con l’accusa di truffa per l’appropriazione di fondi nazionali e europei per l’organizzazione di corsi di formazione. Va poi citata un’inchiesta molto importante, "Why not?" che ha scoperchiato come il vasto sistema di potere, di relazione, di scambio della CdO abbia colonizzato la Calabria con una rete di rapporti e di favori che sono stati posti sotto la luce dell’inchiesta del magistrato Luigi De Magistris, un’inchiesta fatta a pezzi proprio perché riguardava il mondo di CdO e CL.
CL e il Vaticano (ma anche Berlusconi e Bersani) (
Comune e Liberazione ha un forte potere in Vaticano, in quanto è stata sostenuta da Giovanni Paolo II che ne ha dato approvazione nel 1982, ma gode anche del sostegno di Papa Ratzinger, il quale l'ha seguita fin dai tempi in cui era Cardinale, all’interno del Vaticano sono molti i cardinali che proteggono Cl, basti pensare che i cardinali Cafarra e Biffi o al Cardinale Scola, patriarca di Venezia. Questi alti prelati vedono in CL una lobby estremamente docile, utile, pronta a intervenire in sede locale per gli interessi della Chiesa e delle diverse diocesi,un mondo estremamente pratico e operativo riguardo alle esigenze del Vaticane della Chiesa. Un altro aspetto molto importante che riguarda CL e la lobby di Dio è il suo trasversalismo politico, la sua capacità di tessere alleanze da destra e sinistra, esiste infatti uno storico rapporto tra CL e Silvio Berlusconi. Quest’ultimo già nel 1978 inizia a finanziare le attività del "Sabato", il settimanale ciellino che nasce in chiave anticomunista. E proprio nella villa di via Rovani di Berlusconi si tengono i primi incontri del Sabato che radunano una serie di giovani come Roberto Formigoni e molti altri. Berlusconi è tra i primi a partecipare al meeting di CL che ogni anno viene organizzato a partire dal 1980 e riceve in più occasioni un appoggio pubblico espresso da parte di CL e di CdO quale leader politico di rifermento del movimento nell’ambito di un rapporto tra Berlusconi e il Vaticano che vede CL in una funzione forte di mediazione di interessi che riguardano la scuola e molte aree in cui servono finanziamenti governativi.
Anche Tremonti è sensibile agli interessi di CL, tuttavia CL ha saputo intessere accordi forti anche con il mondo della sinistra, in particolare con Pierluigi Bersani, segretario del PD che ogni anno è presente tra gli ospiti d’onore del meeting di CL. La figura di Bersani è fondamentale per CL in quanto è l’uomo che facilita il rapporto tra le cooperative rosse e le aziende della CdO, ma sono vicini a CL anche il sindaco di Firenze Matteo Renzi e altre figure come Rutelli.
CL e le inchieste (
Tra le varie inchieste che si sono avvicinate a CL pur senza portare a coinvolgimenti espressi di figure di CL e di CdO vi è l’inchiesta "Montesiti e Santa Giulia", un’inchiesta molto complessa che ha riguardato un'area ex Montedison di Milano bonificata su cui doveva sorgere il quartiere Santa Giulia realizzato dall’imprenditore Zunino della società Risanamento, che ha visto strani passaggi di denaro e un interesse della magistratura milanese sulla base della magistratura straniera che si occupava dello smaltimento di rifiuti. Lì è sorto un complesso di indagini sul tema delle bonifiche,un tema molto delicato nel quale vi sono molti interessi e sono stati chiamati in causa imprenditori come Giuseppe Grossi, come Rosanna Gariboldi, detta Lady Abelli in quanto moglie del vicecoordinatore del Pdl, persone ritenute in senso lato vicine o simpatizzanti del mondo di CL e di Roberto Formigoni che ha respinto ogni vicinanza con queste figure, ogni tipo di interesse personale e ha anche mandato di querelare giornalisti che hanno effettuato questo accostamento. Si tratta quindi di vicende oscure tutt’ora al vaglio della magistratura. Oltre a questi aspetti ve ne sono altri che destano preoccupazione in termini di affari e di business, basti pensare che gran parte delle società partecipate della Regione Lombardia, come Infrastrutture Lombarde, Finlombarda, Cestec, Ferrovie Nord, sono guidate da uomini che non fanno mistero di appartenere alla galassia di CL e CdO. Questo suscita delle preoccupazioni perché vi sono business molto importanti in vista come l’Expo 2015 con giganteschi interessi immobiliari in ballo, solamente per Expo 2015 significano 17 miliardi di Euro di investimenti. L'esistenza di un sistema chiuso, composto da uomini di CL che domina la Lombardia, crea preoccupazioni e la necessità di una maggiore attenzione e di una maggiore sorveglianza sulla trasparenza delle procedure di appalto e la libera concorrenza che va garantita."
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Curzio Malaparte,a 16 anni già volontario nei Cacciatori delle Alpi sulle Argonne durante il 1914, così parla della verità nella "prefazione", scritta a Forte dei Marmi nel 1955, per la raccolta "BATTIBECCO":
...... Questa solita Italia ha nella verità il suo più pericoloso avversario. Ma alle Cinque difficoltà di chi scrive la verità, elencate nel suo famoso saggio da Bertolt Brecht, l'autore di Mutter Courage, dobbiamo, noi italiani, aggiungerne un'altra, la sesta: la difficoltà di persuadere gli italiani che una verità è una verità, che la verità è la verità. Poichè in Italia, dove è viva la tradizione della menzogna, ed è vivissima la tendenza a scambiar per verità le menzogne della classe dominante, la prima reazione dell'opinione pubblica di fronte alla verità è di negarla: "non è vero, non può essere vero".
Gli italiani, purtroppo, preferiscono la menzogna alla verità. E' più facile, meno pericoloso, più comodo, e più redditizio, credere nella menzogna che nella verità.
La menzogna li lascia tranquilli, dà loro il senso della sicurezza morale e materiale. La verità non solo non li fa arrossire, ma li spaventa, turba i loro sonni, mette in pericolo i loro meschini compromessi di tutti i giorni.
La verità è nemica del conformismo. E purtroppo gli italiani inclinano ad esser conformisti con la menzogna, più tosto che con la verità. Sanno che si tratta di una menzogna, ma vi si conformano. In un paese borbonico, come il nostro, la verità è sempre sediziosa.
Ecco perchè gli italiani giudicano con sospetto tutti coloro che dicono la verità.
Si domandano che cosa spinga costoro a dire la verità contro il parere dei più, e contro il tornaconto di chi comanda, quali segreti scopi perseguano, a quali misteriosi interessi obbediscano; e il nome che essi danno a questi sediziosi è tristissimo: li chiamano "nemici della patria".
Chiunque dica la verità, in Italia, è un nemico della patria.
Vi sono due modi di amare il proprio paese: quello di dire la verità apertamente, senza paura, sui mali, sulle miserie, sulle vergogne di cui soffriamo, e quello di nascondere la realtà sotto il mantello dell'ipocrisia, negando piaghe, miserie, e vergogne, anzi esaltandole come virtù nazionali. Tra i due modi, preferisco il primo........
Nè vale la scusa che i panni sporchi si lavano in famiglia.
Vilissima scusa: un popolo sano e libero, se ama la pulizia, i panni sporchi li lava in piazza. Ed è inutile e ipocrita invocare la carità di patria. La carità di patria fa comodo soltanto ai responsabili delle nostre miserie e vergogne, e ai loro complici e servi, fa comodo a chi ci opprime, ci umilia, ci deruba, ci corrompe..........
Io non so che farmene di una patria che non sopporta la verità.
L'Italia in cui credo, in cui ho sempre creduto, per la quale ho combattuto in trincea, ho versato il mio sangue, ho sofferto la prigione ed il confino, l'Italia per la quale sono pronto, così oggi come ieri e come domani, a lottare e a soffrire, è la patria ideale dell'onore, della libertà, della giustizia, la patria di tutti coloro che hanno sofferto e soffrono per la verità, di tutti coloro che hanno dato la vita per combattere la menzogna: è l'Italia degli uomini semplici, onesti buoni, generosi, chiusi da secoli in quella "prigione gratis" della miseria e della delusione, delle leggi borboniche e degli arbitrii polizieschi, dei privilegi di classe e della corruzione amministrativa, che "lor signori" chiamano libertà italiana.
Curzio Malaparte
...... Questa solita Italia ha nella verità il suo più pericoloso avversario. Ma alle Cinque difficoltà di chi scrive la verità, elencate nel suo famoso saggio da Bertolt Brecht, l'autore di Mutter Courage, dobbiamo, noi italiani, aggiungerne un'altra, la sesta: la difficoltà di persuadere gli italiani che una verità è una verità, che la verità è la verità. Poichè in Italia, dove è viva la tradizione della menzogna, ed è vivissima la tendenza a scambiar per verità le menzogne della classe dominante, la prima reazione dell'opinione pubblica di fronte alla verità è di negarla: "non è vero, non può essere vero".
Gli italiani, purtroppo, preferiscono la menzogna alla verità. E' più facile, meno pericoloso, più comodo, e più redditizio, credere nella menzogna che nella verità.
La menzogna li lascia tranquilli, dà loro il senso della sicurezza morale e materiale. La verità non solo non li fa arrossire, ma li spaventa, turba i loro sonni, mette in pericolo i loro meschini compromessi di tutti i giorni.
La verità è nemica del conformismo. E purtroppo gli italiani inclinano ad esser conformisti con la menzogna, più tosto che con la verità. Sanno che si tratta di una menzogna, ma vi si conformano. In un paese borbonico, come il nostro, la verità è sempre sediziosa.
Ecco perchè gli italiani giudicano con sospetto tutti coloro che dicono la verità.
Si domandano che cosa spinga costoro a dire la verità contro il parere dei più, e contro il tornaconto di chi comanda, quali segreti scopi perseguano, a quali misteriosi interessi obbediscano; e il nome che essi danno a questi sediziosi è tristissimo: li chiamano "nemici della patria".
Chiunque dica la verità, in Italia, è un nemico della patria.
Vi sono due modi di amare il proprio paese: quello di dire la verità apertamente, senza paura, sui mali, sulle miserie, sulle vergogne di cui soffriamo, e quello di nascondere la realtà sotto il mantello dell'ipocrisia, negando piaghe, miserie, e vergogne, anzi esaltandole come virtù nazionali. Tra i due modi, preferisco il primo........
Nè vale la scusa che i panni sporchi si lavano in famiglia.
Vilissima scusa: un popolo sano e libero, se ama la pulizia, i panni sporchi li lava in piazza. Ed è inutile e ipocrita invocare la carità di patria. La carità di patria fa comodo soltanto ai responsabili delle nostre miserie e vergogne, e ai loro complici e servi, fa comodo a chi ci opprime, ci umilia, ci deruba, ci corrompe..........
Io non so che farmene di una patria che non sopporta la verità.
L'Italia in cui credo, in cui ho sempre creduto, per la quale ho combattuto in trincea, ho versato il mio sangue, ho sofferto la prigione ed il confino, l'Italia per la quale sono pronto, così oggi come ieri e come domani, a lottare e a soffrire, è la patria ideale dell'onore, della libertà, della giustizia, la patria di tutti coloro che hanno sofferto e soffrono per la verità, di tutti coloro che hanno dato la vita per combattere la menzogna: è l'Italia degli uomini semplici, onesti buoni, generosi, chiusi da secoli in quella "prigione gratis" della miseria e della delusione, delle leggi borboniche e degli arbitrii polizieschi, dei privilegi di classe e della corruzione amministrativa, che "lor signori" chiamano libertà italiana.
Curzio Malaparte
La prima cosa che salta agli occhi è che ci sono proprio tutti: il governo, con Letta; la maggioranza, con Gasparri; Di Pietro, Veltroni e Fassino per le opposizioni; e persino gli estinti, con Mussi, sentono il dovere di allinearsi a Pacifici.
Appassionatamente insieme, vogliono introdurre anche nella nostra legislazione un nuovo reato di opinione, già presente nella maggior parte dei paesi europei: Andrea Carancini ci informa che – alla data di novembre 2006 – risultano avere nel proprio ordinamento specifiche leggi che proibiscono a chiunque di discutere la versione mainstream dell’Olocausto, sotto pena di incriminazione, i seguenti paesi: Spagna, Romania, Germania, Austria, Lituania, Polonia, Francia, Svizzera, Slovacchia, Olanda, Belgio e Repubblica Ceca. Ignorati dai tifosi delle varie squadre, i maggiordomi italiani intendono limitare la libera ricerca storica e la libertà di opinione e di espressione.
Perché, come già scrissi in passato (’Il Giorno della Memoria’), non è ammesso trattare l’Olocausto come un qualsiasi altro evento storico: esso è l’evento centrale di una religione (come la consegna a Mosè delle Tavole della Legge o come la nascita di Cristo). E le religioni non si indagano. Figuriamoci se parliamo della sola religione rimasta nell’occidente. La sola che pretende ed ottiene un culto pubblico ed obbligatorio. La sola che punisce chi non crede in essa: l’agnosticismo non è consentito. Ogni “revisione” che indaghi realmente la storia, mirando ad accertare come andarono le cose, è un’eresia. L’unica religione che costringe ancora all’abiura o condanna al carcere i suoi increduli. Mette all’indice, espone al pubblico ludibrio, addita i nemici. Addirittura non basta credere che l’Olocausto ci fu. È vietato anche proiettarlo sullo sfondo della immensa tragedia del secolo ventesimo; non si può accostarlo ai 6 milioni di polacchi morti, ai 22 milioni di sovietici fra cui 7 milioni di civili uccisi nella guerra, ai 300 mila cosacchi che si arresero agli inglesi e che furono da loro consegnati a Stalin – uomini, donne e bambini massacrati fino all’ultimo, ai tedeschi vittime della punizione collettiva – principio tribale, arcaico – successiva alla vittoria Alleata, alle 500 mila anime giapponesi spazzate via con due sole bombe.
No.
Perché questi sono “fatti” profani.
I sei milioni di ebrei (non uno di più, non uno di meno) non sono un fatto indagabile: sono storia sacra, un atto di fede nella religione della Shoah.
Sia chiaro: io non sono uno storico, né possiedo le conoscenze approfondite necessarie per esprimere un’opinione circa le teorie revisioniste.
Io non so se è vero che non esiste alcun documento scritto riguardo lo sterminio degli ebrei.
Io non so se è vero che non c’è alcuna traccia materiale della presenza di camere a gas nei campi di concentramento.
Io non so se è vero che non esiste prova alcuna delle uccisioni di massa dei detenuti nei lager tedeschi.
Io non so se è vero che la presunta confessione di Rudolf Höss, comandante di Auschwitz, è stata ottenuta sotto tortura.
Io non lo so se è vero tutto questo. Ma se lo sapessi non potrei scriverlo, né comunicarlo, né pensarlo: dovrei anzi dissociarmi da me stesso per evitare il rogo della Eletta Inquisizione. Anche se in Italia non è ancora reato, infatti, con il mandato di cattura europeo (altra geniale invenzione della lobby europoide, in spregio alle più elementari norme del diritto) potrei in teoria essere estradato, che so, in Germania ed essere lì processato.
No.
Perché questi sono “fatti” profani.
I sei milioni di ebrei (non uno di più, non uno di meno) non sono un fatto indagabile: sono storia sacra, un atto di fede nella religione della Shoah.
Sia chiaro: io non sono uno storico, né possiedo le conoscenze approfondite necessarie per esprimere un’opinione circa le teorie revisioniste.
Io non so se è vero che non esiste alcun documento scritto riguardo lo sterminio degli ebrei.
Io non so se è vero che non c’è alcuna traccia materiale della presenza di camere a gas nei campi di concentramento.
Io non so se è vero che non esiste prova alcuna delle uccisioni di massa dei detenuti nei lager tedeschi.
Io non so se è vero che la presunta confessione di Rudolf Höss, comandante di Auschwitz, è stata ottenuta sotto tortura.
Io non lo so se è vero tutto questo. Ma se lo sapessi non potrei scriverlo, né comunicarlo, né pensarlo: dovrei anzi dissociarmi da me stesso per evitare il rogo della Eletta Inquisizione. Anche se in Italia non è ancora reato, infatti, con il mandato di cattura europeo (altra geniale invenzione della lobby europoide, in spregio alle più elementari norme del diritto) potrei in teoria essere estradato, che so, in Germania ed essere lì processato.
Processato per delle idee. Con nessuno a fare il tifo per me.”
di Antonio Schiavone
Tendo a detestare movimenti femministi e affini, ma faccio mio il motto deandre'/grimaldi "dal letame nascono i fior" e sottopongo alla vostra attenzione questa lettera dedicata al filogovernativo Roberto Saviano,veramente degna di nota :
RispondiEliminahttp://femminismo-a-sud.noblogs.org/post/2010/12/16/lettera-a-roberto-saviano/
Per chi non ne fosse informato, il "santone" dell'acqua calda si è scagliato contro i manifestanti di Roma, dicendo in sintesi che avevano il volto coperto di vergogna. Chissa' se anche i soldati israeliani che fosforizzano i bambini vanno in giro a volto coperto.....
Ripeto una seconda volta il link alla lettera :
http://femminismo-a-sud.noblogs.org/post/2010/12/16/lettera-a-roberto-saviano/
Ciao Valerio, ma qual'è la lettera di Saviano cui si fa riferimento? Me la mandi?
RispondiEliminaFulvio
"Da sempre gli stalinisti non hanno mai odiato il capitalismo (considerato stupidamente e opportunisticamente – poltrone! paura! - passaggio necessario al socialismo)"
RispondiEliminaehm...veramente che si debba passare attraverso il capitalismo per arrivare al comunismo era il signor Marx, non certo gli stalinisti, che dovevano sostenere uno stato che per il capitalismo non era mai passato
Eccola, la lettera di Saviano.
RispondiEliminahttp://www.unicitta.it/2010/12/16/lettera-di-saviano-agli-studenti/
Samantha
tutte le strade portano a TelAviv
RispondiEliminaSECONDO LA STAMPA ITALIANA L'ACCUSATRICE DI ASSANGE E' UNA SORTA D'IMPRENDIBILE MATA HARI, DAL PASSATO INDECIFRABILE E CAPACE POCHI GIORNI FA DI SPARIRE NEL NULLA. SARA' VERO?
Andiamo sul suo blog. La home contiene i dieci articoli più recenti. Il secondo articolo (datato 24 novembre 2010) è intitolato: “La mia nuova casa in Cisgiordania – Yanoun”. Il titolo non pare essere troppo ermetico. Tantomeno lo è il contenuto dell’articolo, attraverso il quale la Ardin c’informa che insieme a lei ci sono altri quattro compagni di viaggio: Wayne (United States), 62, Ann (UK), 64, Abigail (Ger), 28 e Petter (NOR), 26
Perché è in Cisgiordania? Per visitare la Palestina e forse Israele. Per quale motivo? Perché come chiarisce l’ottavo articolo (“Lascio il Paese”) sta partecipando ad una missione per l’EAPPI (Ecumenical Accompaniment Programme in Palestine and Israel). sul sito dell’EAPPI, –prossimamente- potrete seguire tutti gli spostamenti della Ardin tramite delle relazioni bisettimanali.
siamo all'olocausto dell'informazione?si puo' dire?
Volevo aggiungere, a proposito della lettera sul blog "Femminismo a sud" in risposta, se lo è, a quella di Saviano... Condivido molto, poichè la premessa è che per me, Saviano non è nessuno, non stimo abbastanza il suo personaggio, anche se posso stimarlo come persona, gradirlo come scrittore, ma non vedo affatto il suo profilo e contributo politico sociale, più di altri. E non condivido la strumentalizzazione che la politica e i media stanno facendo ora di lui. Però, se ci atteniamo alle parole scritte, e solo a quelle, non si può in tal caso dire che Saviano abbia demonizzato le piazze o fatto sconti o privilegiato qualcuna delle parti in causa, tra poliziotti pestatori e manifestanti incappucciati. Ha saputo dire a suo modo… , con l’opportuna e inutile equidistanza, demagogica di turno. Criticabile è l'interpretazione, e cioè che i poliziotti pestatori sono frutto dell'esasperazione, e gli incappucciati sono vigliacchi o infiltrati. Ma la magistratura dovrebbe parlare, perchè non ha condannato nessuno, i 24 sono fuori, se sono fuori o non erano infiltrati, ma solo sedicenni o giovani espressione di un pezzo di società d'oggi, fatta di disagiati sociali divenuti delinquenti a volto coperto (e perchè????) oppure, erano infiltrati, ma non riconosciuti tali, e allora il gioco è truccato, dai delinquenti dentro al parlamento e dai capi della polizia che li ha manganellati e dalla magistratura.
RispondiEliminaE poi, in merito al fermarsi davanti al parlamento... come dice Saviano, beh, non possiamo sapere dove sarebbe arrivata la protesta, la storia non si fa coi se. E poi chi non c'è stato in piazza il 14, dovrebbe quanto meno ascoltare chi era presente, perchè non è mai facile ricostruire la conseguenzialità dei fatti che avvengono... le telecamere non sono a 360 gradi. No comment sullo squallore emerso dal dibattito di ieri sera ad AnnoZero poi. (continua..)
Per un periodo avevo coltivato l'astensionismo al voto, non c'andavo più, perchè avendo un quotidiano tra doveri e piaceri magari irrilevanti ma pieno come tutti, dovendo fare una porca fatica a cercare di trovare e studiare voci politiche di cui fidarmi e in cui riconoscermi, non votavo più. Però poi tutti sai... ma no, è un diritto! è un dovere! è l'unico modo per farsi sentire, c'è la costituzione! la lotta di anni! Ecco appunto, c'è la costituzione... frutto di una rivoluzione, e allora se le "rivoluzioni" non le possiamo fare, per cambiare le cose, perchè non possiamo dire di aver abbastanza fame, e quindi politicamente viene letta e strumentalizzata solo la violenza ma non le motivazioni, e non possiamo "sfondare" le porte del parlamento, allora come cazzo cacciamo questo governo e la finta opposizione? Come lo dai il segnale?? Saviano dice... usiamo le teste per altro, ma che vuoi pensare?!! Con chi ti vuoi confrontare? coi burattini teste di segatura di ieri in tv su rai3? Che giocano a far entrare in contraddizione un ventenne invece di interpretarne i disagi e quel suo non sapersi spiegare? E' semplice, non voti più, e non paghi più le tasse, ma non per evasione fiscale, ma come protesta, proprio quelle che servono a coprire gli stipendi dei parlamentari. Anche se tanto molti li ospiterà tutti berluska ad Arcore, ma mica tutti cavolo! O lavorate senza stipendio, o tutto il paese è nella merda, ma voi per primi. Il governo non sa governare? Non lo paghiamo, oppure come direbbe berluska con la sua politica aziendale, lo paghiamo a obiettivo, a merito. Quanto meno, il gesto avrebbe un grande valore simbolico e politico.
RispondiEliminaLo so’ che un po’ utopico, ma continuo a pensare che il potere delle leve economiche, così come distrugge questa società, la può cambiare, insieme naturalmente al recupero della coscienza politica nelle masse (scuole, fabbriche, intellettuali, associazioni…) e soprattutto, LA CONDIVISIONE DA PARTE DI TUTTI DEL RISCHIO A STARE PEGGIO, CHE CERTE FORME DI LOTTA POSSONO PORTARE, COSI’ QUELLI CHE GIA’ CI STANNO, FORSE SI SENTIRANNO MENO SOLI…
Scusate, scusa Fulvio la lunghezza, ma così m'è venuto, senza cura della sintesie della forma.
Grazie
Samantha
Per un periodo avevo coltivato l'astensionismo al voto, non c'andavo più, perchè avendo un quotidiano tra doveri e piaceri magari irrilevanti ma pieno come tutti, dovendo fare una porca fatica a cercare di trovare e studiare voci politiche di cui fidarmi e in cui riconoscermi, non votavo più. Però poi tutti sai... ma no, è un diritto! è un dovere! è l'unico modo per farsi sentire, c'è la costituzione! la lotta di anni! Ecco appunto, c'è la costituzione... frutto di una rivoluzione, e allora se le "rivoluzioni" non le possiamo fare, per cambiare le cose, perchè non possiamo dire di aver abbastanza fame, e quindi politicamente viene letta e strumentalizzata solo la violenza ma non le motivazioni, e non possiamo "sfondare" le porte del parlamento, allora come cazzo cacciamo questo governo e la finta opposizione? Come lo dai il segnale?? Saviano dice... usiamo le teste per altro, ma che vuoi pensare?!! Con chi ti vuoi confrontare? coi burattini teste di segatura di ieri in tv su rai3? Che giocano a far entrare in contraddizione un ventenne invece di interpretarne i disagi e quel suo non sapersi spiegare? E' semplice, non voti più, e non paghi più le tasse, ma non per evasione fiscale, ma come protesta, proprio quelle che servono a coprire gli stipendi dei parlamentari. Anche se tanto molti li ospiterà tutti berluska ad Arcore, ma mica tutti cavolo! O lavorate senza stipendio, o tutto il paese è nella merda, ma voi per primi. Il governo non sa governare? Non lo paghiamo, oppure come direbbe berluska con la sua politica aziendale, lo paghiamo a obiettivo, a merito. Quanto meno, il gesto avrebbe un grande valore simbolico e politico.
RispondiEliminaLo so’ che un po’ utopico, ma continuo a pensare che il potere delle leve economiche, così come distrugge questa società, la può cambiare, insieme naturalmente al recupero della coscienza politica nelle masse (scuole, fabbriche, intellettuali, associazioni…) e soprattutto, LA CONDIVISIONE DA PARTE DI TUTTI DEL RISCHIO A STARE PEGGIO, CHE CERTE FORME DI LOTTA POSSONO PORTARE, COSI’ QUELLI CHE GIA’ CI STANNO, FORSE SI SENTIRANNO MENO SOLI…
Scusate, scusa Fulvio la lunghezza, ma così m'è venuto, senza cura della sintesie della forma.
Grazie
Samantha
Ha ragione il puntiglioso Anonimo che mi ricorda che fu Carlo Marx a disegnare un socialismo che deve passare per il capitalismo. Giusto. Allora! Da Mao in poi e poi da Fidel e da mezzo mondo della decolonizzazione in poi (verso certe forme di socialismo)non è più tanto giusto e vero. Parlando di stalinisti, non parlavo di Stalin, ma dei suoi chierichietti locali nei vari paesi, che nel capitalismo ci sguazzavano in vista di un socialismo, forse, del quarto millennio. Clima permettendo.
RispondiEliminaFulvio.
questo lassange, dalla faccia, non mi appare tanto maschio... e non dev'essere neanche tanto intelligente frequentando "spiagge" prive di "soprabito. tutto questo mi sembra un tremendo guazzabuglio alla statunitense! pezzenti dementi amamazza7 incapaci falliti senza fallo! e questo sav'kulo ha vraiment scassed the minch! e bastaaaaaa! Io sono stalinista e me ne vanto. La mia sicurezza nello stimare l'Uomo di Ferro, è dovuta al fatto che i falliti capitalcriminali, incluso quel mortaccio di collina della
RispondiEliminachiesa, lo hanno sempre colpevolizzato... quindi se i criminali parlano male di una persona, questa deve essere per forza una bravissima creatura !
Fulvio,
RispondiEliminaalla luce delle ultime rivelazioni sulla vera natura di Taci e a tutta la documentazione relativa a Milosevic,è visionario auspicare un ravvedimento europeo sul ruolo dell'europa stessa e dell'operato di Milosevic?
o sara' destinato a rimanere per sempre dalla parte dei cattivi nei libri di storia?
perchè noi ce la raccontiamo ma alla fine è questo che conta.
approfittando della cortesia di Fulvio vorrei sottoporre ai suoi lettori questa idea,forse non è neppure nuova,che mi è venuta discorrendo con alcuni amici e cioè attuare una sorta di disobbedienza civile rispedendo al mittente, oppure a Napolitano, le nostre tessere elettorali,in risposta al recente funesto teatrino cui abbiamo assistito in merito alla sfiducia.
RispondiEliminavorrei sapere la vostra opinione e nel caso se tramite i vari socialnetwork sia possibile organizzare tale iniziativa
LETTERA A SAVIANO
RispondiEliminaCaro Roberto Saviano,sono uno dei tanti che ha letto la tua «lettera aperta»,con tanto di bollino siae, ai «ragazzi del movimento».
Non sono uno studente,non ho scritto nessun libro di successo,non vivo interpretando il ruolo di santo-icona, ho 33 anni e faccio l'operaio metalmeccanico.
Ho sempre pensato che la politica va praticata «dal basso»,nelle piazze,nelle strade,con tutti,e le tue parole non sono nuove,nel corso degli anni le avrò sentite migliaia di volte,le solite cose scontate sulla violenza,sui provocatori,sugli infiltrati,i buoni,i cattivi ecc...
Forse i tuo stare su un altare ti impedisce di vedere ciò che ti circonda.
Dietro a quelli che tu chiami «cento imbecilli» c'è tutta la nostra rabbia.
La rabbia di chi la precarietà la vive realmente,giorno dopo giorno,di chi si deve tenere stretta anche la marginalità perchè basta un attimo per passare dalla precarietà alla povertà più nera,di chi vede i propri diritti di lavoratore frantumarsi contro il muro delle logiche aziendali,con la complicità di sindacati che definire "venduti" è usare un eufemismo.
La rabbia di chi,in mezzo a mille difficoltà, cerca di darsi una formazione culturale in paese in cui i governi negano i fondi per l'istruzione pubblica,la ricerca ecc... ma non han problemi a trovarli quando si tratta dell'ennesima missione militare "di pace" in giro per il mondo.
La rabbia di chi deve stare sempre zitto e a testa bassa,legato al guinzaglio del permesso di soggiorno,la rabbia di chi ha visto crollare la propria casa,ha perso tutto e da tempo sente solo le false e odiose promesse di quei nani e quelle ballerine tutti presi dal loro,perenne, mercato di voti e dignità.
La rabbia di chi vede il suo territorio avvelenato da tonnellate di rifiuti,o da quintali di cemento.
La Rabbia di chi un futuro,a queste condizioni,non lo avrà mai.
A roma c'era la rabbia di tutte queste persone,quelle che tu ti affretti a ridurre a "cento imbecilli".
Questa rabbia è esplosa,e guarda,a tutti noi ha messo coraggio e non paura,è stato qualcosa di liberatorio che ci ha dato fiducia per le mobilitazioni future.
«Adesso parte la caccia alle streghe; ci sarà la volontà di mostrare che chi sfila è violento."
A forza di vivere sulla tua torre d'avorio non ti rendi conto che questo sistema DA SEMPRE criminalizza il dissenso quando questo,come a Roma, si manifesta realmente.
Forse non sai che la repressione ha forme molteplici,e non c'è bisogno di mettere in atto nessuna «strategia della tensione» per attuarla.
Noi la repressione la viviamo quotidianamente sulla nostra pelle e non si tratta solo della guardia che ti pesta,inizia nei rapporti di lavoro attraverso la sottomissione indotta dalla scadenza del contratto.
E' una forma di repressione anche negare un istruzione,superficializzando la cultura,riducendola a nozioni utili per quelle aziende che assumeranno i futuri,e sfruttabili lavoratori interinali.
Così come è repressivo criminalizzare il dissenso,quando esso si manifesta in forme ben poco piacevoli non solo al governo ma anche ai quei sinistri oppositori la cui forma principale di opposizione e dar aria ai denti,sputando sentenze,sicuri dei propri giudizi in tasca,creando divisioni tra «buoni» e «cattivi»,blaterando il solito sermone trito e ritrito sul 77,i caschi,ecc... ,scrivendo «lettere aperte» sui giornali.
Caro Saviano,forse non sai che molta gente il diritto di parola,e quello di esistere,se lo devono conquistare,anche con la violenza.
ho copiato il seguente
RispondiEliminaconciso e definitivo secondo me
JOKER 19 dicembre 2010 12:55 Buona domenica SAV, il motivo per il quale ho postato quel link, sia qui che in altri 2 attinenti thread, era solo per aggiungere altre testimonianze di come i media vengono usati per sviarci e distorcere la realtà. Giovani che vanno a manifestare pacificamente contro lo sperpero dei denari pubblici, e militari infiltrati che accendono la miccia per buttarla sullo scontro, per pestare le persone che non avevano assolutamente cattive intenzioni se non la motivazione della protesta stessa, telecamere che riprendono scene ad effetto e parecchio artefatte per darle in pasto al pubblico televisivo, fuorviandolo... Tutto un teatrino, uno spettacolo a beneficio dei creduloni (che siamo poi noi); quale idea ci potremmo mai fare, quali azioni potremo mai intraprendere per migliorare la nostra società, se la realtà che ci viene presentata è continuamente "ritoccata"? Non sono in grado di esprimermi più di tanto sui professorini sessantottini (io ero nato da 3 anni) e ciò che hanno prodotto in quel periodo e sono pure in accordo con te sull'aggressività delle persone che spesso manifestano senza sapere nemmeno il perché...ma se hanno creato gli stadi, hanno capito pure a cosa sarebbero serviti. Ma a questo punto, le persone, come possono manifestare il loro dissenso se:
a) sui forum intervengono i "controllori degli argomenti" che agiscono per convogliare gli utenti in ragionamenti "stagni" che non portano a nulla e sviano da quelli che fanno luce su realtà scomode...anche se alle volte danno differenti impressioni;
b) sulle strade intervengono i militari infiltrati per trasformare le proteste in scontri violenti;
c) i media manipolano la realtà in funzione di strategie ben precise;
d) non aggiungo altro, ma molto altro ci sarebbe da aggiungere.
Quando rifletto su queste cose, mi sento come il tuo precedente nickname...